L'éducation n'est, en somme, que l'art de révéler à l'être humain le sens intime qui doit gouverner ses actes, préparer l'emploi de ses énergies et lui communiquer le goût et la force de vivre pleinement (Henry Bordeaux)
ETP (Education thérapeutique du patient)
D'après l'Organisation Mondiale de la Santé, "l’éducation thérapeutique du patient vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique".
Autrement dit, une prise en charge efficace d'un patient chronique ne peut être réalisée par les seuls médecins ou services hospitaliers, mais doit impliquer le patient.
Ainsi, le patient peut accéder à diverses activités incluant un soutien psychosocial, et lui permettant de prendre conscience des implication de la maladie, de s'informer sur ses soins et leur organisation, et d'adopter des comportements adaptés à sa santé. L'objectif est de permettre au patient de maintenir et améliorer sa qualité de vie.
L’Education thérapeutique du patient (ETP) participe à l’amélioration de la santé du patient et à l’amélioration de sa qualité de vie. Elle va permettre l’acquisition et le maintien de compétences d’autosoins et la mobilisation ou l’acquisition de compétences d’adaptation. Un bon programme d‘éducation thérapeutique doit être personnalisé et prendre en compte ces deux dimensions. Il est important d'identifier au préalable les besoins, la motivation du patient dans le programme d'ETP, et les compétences nécessaires.
S'agissant de l'obésité, classée par l'OMC comme maladie métabolique chronique, les recherches depuis 2010 mettent en lumière des mécanismes multifactoriels difficilement réversibles, ce qui entraînent la nécessité pour les personnes concernées de s'organiser pour vifre au mieux avec leur état de santé.
Patient partenaire, patient-expert, patient-ressource, patient formateur...
Quel que soit le nom qu'on leur donne, les patients partenaires disposent d'un savoir expérientiel de la maladie, et reçoiven tune formation de 40 heures minimum pour faire un travail de recul sur leur pathologie, et être en mesure par la suite de partager avec d'autres patients leur expérience de vie avec la maladie. Ils peuvent également animer des réunions, participer à des groupes de parole ou à des formations. Certains font également de la recherche ou s'investissent dans des programmes d'accompagnement ou la création de parcours de soins.